@Weena88 En fait je ne sais pas s'il y a plus d'enfants difficiles aujourd'hui, ma mère me parle quand même souvent de tel ou tel enfant qui était insupportable (dans ma génération ou avant), ma grand mère aussi m'en parlait (son frère était euh waouh...).
Mais j'ai l'impression qu'on mettait simplement ça moins sur le dos des parents.
Et puis les solutions envisagées étaient moins prises de tête pour les parents (mais complètement nazes : mon grand oncle avait été envoyé dans une institution tenue par des prêtres qui avaient comme solution de le mettre dans la cour avec les plus grands que lui en espérant qu'il s'y fasse tabasser)(spoiler : sa vie a été une succession de décisions complètement WTF et il a fini dans un sale état donc j'ai pas l'impression que le redressement ait très bien marché).

Mais je trouve que la différence c'est qu'on ne mettait pas trop ça sur le dos des parents (à part cas de manquement éducatif évident).
Ma mère me dit jamais "il/elle était mal élevé.e" donc c'était plus vu comme un état de fait quoi : c'est un enfant difficile, pas de bol pour les parents.

Maintenant je ne regarde plus insta sur la parentalité mais je me souviens quand même que c'est un espace ultra saturé de conseils qui donnent l'impression qu'il serait possible de modeler complètement le comportement de son enfant si on utilise les bonnes techniques. Mais c'est complètement faux.

Ici pour les crises je trouve qu'ignorer est ce qui marche le mieux pour montrer que ça n'a aucun effet (surtout pas positif mais pas non plus négatif) mais bon ça ne marche pas toujours et ça marche moins avec la petite que ça ne marchait avec son frère (lui en est complètement sorti).
Et donc la petite (3 ans) est dans sa phase d'opposition, je sais qu'il y en a pour un bout de temps (une fois j'avais lu que ça durait trois ans ..!) mais bon elle n'est pas trop corsée non plus et elle avait déjà eu une phase vers 2 ans, donc ça va, peur être plus qu'un an à tirer
Là avec la fin des vacances elle est surtout très émotive, elle a besoin de retrouver sa routine (génial avec l'entrée à l'école Je sens que septembre va être un peu compliqué).

Je ne me sens pas super légitime dans la mesure où j'estime avoir eu des enfants sages (on verra à l'adolescence aha) mais si on a une petite responsabilité là dedans, je dirais que c'est d'apporter aux filles une constance dans nos réactions, des règles très claires qu'on ne remet pas en question, et le fait d'être tres à l'aise avec l'idée que notre relation n'est pas égalitaire. Et quand quand je les frustre, quand je suis exigeante, quand je reste inflexible, c'est parce que je suis convaincue du bien fondé de l'attitude.
On ne négocie pas à tout bout de champs, et quand papa/maman ont décidé d'un truc : on l'applique, point.
Quand elles font de la merde, je leur dis, je montre ma déception/ma colère.
Pour autant, elles sont choyées, mon mari ne crie pas, moi relativement peu, et de leur propre aveu "elles ne sont jamais punies".
Mais clairement, je ne suis pas du tout réceptive à la mouvance de l'extrémisme bienveillant. On n'est pas en démocratie quoi

(Encore une fois, mis à part un possible trouble de l'attention, on est à la base sur des enfants plutôt raisonnables, sages & sans trouble. Je ne nie pas du tout que certains enfants sont immensément plus compliqués à gérer dès le départ)

@Bree_ tu décris exactement ce que je voulais dire quand je disais que je pense que les adultes ont plus de mal à assumer leur position d'adulte. En tout cas personnellement j'ai du mal, avec mes enfants et en général, je me sens encore de souvent comme une jeune de 20 ans qui ne sait pas trop si elle fait bien, dit bien, etc.
Et naturellement cela joue sur l'autorité.

@Bree_ Ici non plus on n'est pas en démocratie  Mais comme on a un petit syndicaliste, le "on applique ce que les parents ont dit, point", ça ne marche pas aussi facilement 
Le soucis, c'est que comme il est du genre à insister et insister, je finis par crier. Or il a une stricte politique d'escalade des conflits.  Donc ce qui marche le mieux dans notre cas, c'est d'être certes fermes et cadrés mais aussi d'expliquer beaucoup. Mais expliquer APRES qu'il ait obéit, sinon c'est la porte ouverte à la négociation.

Ceci dit, je réalise en vous aprlant que ça fait longtemps qu'on n'a plus du punir. On envoyait dans un fauteuil pour se calmer vers trois ans, puis carréement au coin (parents indignes :cretin:) mais on n'a plus du le faire depuis longtemps. Pareil, il est parfois privé d'une de ses histoires du soir quand il fait n'importe quoi pendant la douche (gros gros point de contentieux) parce qu'il n'y a plus le temps. Mais ça fait un moment que ça n'est plus arrivé
Il atteindra l'âge de raison dans 4 mois... coïncidence...? 

Dans la veine des posts précédents sur les enfants "avec du caractère"...

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@Sighel Ta dernière phrase
Sinon exactement pareil ici donc toute ma compassion ! Hier c'était ma "reprise" toute seule et ça a été bien compliqué l'après-midi (j'ai fait un goûter pain perdu à la cannelle, ça sentait l'automne et l'amour, puis tout a basculé ), j'espère que ce sera mieux aujourd'hui. D'ailleurs

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Du coup j'ai préparé un petit tableau de comportement pour la journée, morcelé en 4 étapes pour diminuer la pression. Il l'a très bien pris et a ensuite commenté et critiqué chaque choix de pictogramme pour m'expliquer ce qu'il aurait choisi comme dessin "moi si j'étais un adulte". C'est bien le problème

Pfiouuu ici c'est le Lapereau qui vient de faire une enorme colere

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Ils se sont ligués contre nous ou quoi ? Depuis deux jours le mien est intenable, alors que 99% du temps des vacances il a été un petit ange. On est sortis hier et aujourd'hui : il n'écoute rien, se traîne par terre, fait le pitre, lâche la main, court partout... Et si je le prends dans les bras il se débat, donne des coups de pieds. Au secours Je mettais ça sur le compte du manque de sommeil hier mais que nenni, il a dormi 3 heures cet aprèm et c'était le même cinéma durant les courses.

PS : je me rends compte que je suis dans le topic des grands alors qu'il n'a pas tout à fait 2 ans.

Ici je galère avec la nuit de ma Pirate qui a tout de même 6 ans et demie. Ça devient lourd en fait, je comptais sur le fait qu'elle grandisse et que d'elle-même son besoin/envie de nous avoir auprès d'elle s'estompe mais force est de constater un vrai retour en arrière, et je ne sais pas comment gérer ça. La laisser pleurer ? La remballer la nuit quand elle descend avec sa petite tête en nous disant qu'elle a mal au ventre ou a faire un cauchemar ? Aller voir une psy (je pense que j'ai un attachement un peu bancal à elle, j'ai vraiment du mal à lui opposer un cadre ferme à ce niveau).

Bon, là elle est chez ma belle-soeur, pour la première fois, seule, et va y passer deux nuits. Du coup on va faire un jeu de société à 4 avec les deux grands. Et même si j'appréhende un peu la nuit je suis surtout contente de n'avoir ni coucher ni stress d'une nuit entrecoupée.. et à mon avis elle va se faire chouchouter !

Je rejoins le club des parents agacés par leur progéniture en cette fin de vacances d’été

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Je sais que je vais être nostalgique des vacances avec eux bientôt alors j’essaie de profiter malgré tout. Il ne nous reste plus que 2 jours tous les trois. C’était bien de pouvoir autant profiter d’eux sans avoir à préparer ma propre rentrée. Ça m’a rappelé mon congé maternité il y a 3 ans.

Je rejoins la team des adolescents de 2021  

Le Bichon est insupportable. Il réponds, contredit tout ce que dit, se moque de nous en faisant gnagnagna quand on le gronde, tire la langue, tape, fait des crises de l'espace... J'en passe et des meilleurs (non).
On punit, actuellement, il est privé de sa Lunii, histoires du soir et dessins animés. Il devait aller dans une aire de jeux couverte avec mes BP la semaine dernière, il n'a pas été parce qu'atroce (c'est bien la première fois qu'ils le privent de quelque chose d'ailleurs). Quand on lui enlève un privilège il rigole et nous dit "si tu veux tu peux me punir pendant 15 jours, ça me dérange pas" (ça a le don de me faire vriller, mais je ne rentre pas dans son jeu, je reste sur ce que je dis. Je ne sais pas si c'est la bonne technique)

Aujourd'hui, il est partie faire une activité sportive. Quand son père la récupéré, le coach lui a dit qu'il n'avait pas été sage du tout et qu'il avait été puni tout du long (il disait que c'est la 1ère fois qu'il perdait autant patience avec un enfant). Qu'il ne restait pas au coin, qu'il répondait, enfin exactement comme avec nous. 

On est un peu démuni là... Il retourne quelques jours chez mes BP. On leur a dit qu'ils ne devaient pas l'envoyer à l'aire de jeux (c'était prévu, vu qu'ils n'ont pas pu y aller la semaine dernière, pour cause de mauvais comportement) et qu'on gardait les mêmes punitions qu'à la maison (Lunii, histoires, TV).

On va essayé l'inverse de ce qu'on fait actuellement, à savoir pointer les mauvais comportements. J'ai imprimé un tableau de renforcement positif et on va se lancer ce weekend. On se laisse 1 mois pour voir comment c'est accepté à la maison et ensuite on essayera de voir avec un.e pédospy. 
Le problème c'est que je ne sais pas si c'est une phase normale dans le comportement d'un enfant ou si il y a réellement un truc derrière. Mais ce n'est pas simple à gérer. 

Cette conversation me fait tout drôle. Ici c'est avec mon grand que ça a été très, très, très difficile. Et à l'époque, ça m'aurait fait tellement de bien de lire ce genre de discussion. J'avais l'impression d'être la seule à avoir un enfant aussi difficile ...
Il va avoir 7 ans très bientôt et son comportement a tellement changé au cours de son année de CP. Il reste un enfant donc forcément il y a quelques moments durs mais plus rien à voir avec avant ! C'est tellement apaisant

Alors oui, mon 2021 aussi n'est pas toujours facile. Quand il crise, il crise vraiment. Dans ces moments là, il est inatteignable, son cerveau déconnecte clairement. Mais c'est tellement différent de mon grand. Déjà parce que le reste du temps il est hyper mignon (mon grand était râleur TOUT LE TEMPS, vous en parliez, ça c'était vraiment dur pour moi). On a une relation globale plus apaisée donc j'accueille plus facilement les crises. Et puis elles ont quasiment toujours une explication.
(Oh et comme j'aime le dire pour rire "maintenant qu'ils sont 3, j'ai accepté que ma vie était foutue pour quelques années donc je vis tout vachement mieux" Mais j'adore mes enfants hein ).
C'est vrai qu'on leur impose un rythme intense à nos enfants. On en parlait avec mon conjoint l'autre jour. Avec mes parents, on ne faisait pas la moitié de ce qu'on fait avec nos enfants. Ce n'est pas quelque chose de mal en soi, mais quand on fait une grosse journée, on accepte que le retour va être très très dur et on évite d'enchaîner plusieurs grosses journées. Cette année pendant les vacances en famille, on a privilégié les sorties à la demie journée et plus cool l'aprem, c'était bien aussi (même pour nous, on avait aussi besoin de repos).

Bref je n'aide pas trop mais ici ce qu'on garde en tête c'est que ça finira de toute façon par passer et que l'idée en attendant c'est de faire ce qu'on pense le mieux sans toujours se remettre en question. Plus facile à dire qu'à faire avec tout ce qu'on peut lire/entendre concernant l'éducation des enfants mais tellement important et apaisant.