Je ne sais pas pourquoi les gens sont aussi intéressés par la question du nombre d'enfants qu'on peut avoir mais chaque fois qu'on me dit: "Alors, c'est pour quand le petit troisième ?", je réponds (selon mon degré d'intimité/amitié avec la personne) "Jamais de la vie !" ou "Tu veux ma mort, c'est ça ?

" #dramaqueen.
Mais je le sens au fond de moi, je ne survivrai pas à un troisième enfant.

Pommette est super chouette à 4 ans et demi, et Pango se détend doucement maintenant qu'il a 2 ans (même si on vient de passer un week-end thématique crises-non-stop-pour-tout qui nous a rappelé nos pires moments d'il y a quelques mois

) Mais ce n'est même pas revivre une grossesse à vomissements, les frayeurs de grossesse, une autre hémorragie de la délivrance qui me font dire ça, c'est l'après, c'est quand le nourrisson est là et qu'il faut s'y consacrer toutes les heures de tous les jours de tous les mois pendant des années avant un chouïa d'autonomie.
Soit mon couple y passe, soit ma santé mentale et plus probablement les deux. Donc c'est niet niet niet pour moi. Si j'avais su et si c'était possible, j'aurais commandé des enfants de 3 ans au magasin direct (je comprends tellement pourquoi il y avait des nourrices dans l'temps, les touts petits c'est mignon 5 min, ce n'est vraiment pas mon truc).
Sans parler de l'avenir qui me file la frousse, de plus en plus, entre le coût de la vie, la fin du système public (santé, infrastructures, écoles etc.), l'écologie (quand je vois mes enfants vouloir gaspiller de l'eau pour faire des pâtés de sable, je pleure intérieurement et je me dis qu'ils vont devoir se battre pour de l'eau propre

), la disparition des retraites au vu de l'âge dont ils parlent (bah oui, autant trimer puis mourir juste avant ou après la retraite, problem solved).
Bref, je me trouve déjà inconsciente d'en avoir fait deux en fait.
