Coucou les madeleines !
Ceci est un appel au secours

d'une belette en détresse ("sos d'une belette en détresse", ça sonne bien). Bon, déjà, j'espère que vous avez pas trop chaud, je souhaite bien du courage à celles qui sont en fin de grossesse durant cette vague de chaleur.
Ensuite, je suis étudiante en psychologie, en M2, et je fais mon mémoire sur le vécu émotionnel des primipares en post-partum. Figurez-vous que... On ne sait pas grand chose là-dessus finalement, ou alors c'est toujours centré sur le bébé ("quel impact a une mère déprimée sur son bébé ?") ce qui a le don de m'agacer prodigieusement ("euh, pardon, est-ce qu'une mère déprimée n'est pas un sujet digne d'étude en soi ?"). Anyway.
Cela m'embête d'utiliser le forum de cette manière, en particulier de faire irruption dans votre cocon de la sorte. Mais je manque cruellement de participantes à mon étude. En fait, le plus contraignant, ce sera de se "libérer" dans les 1 à 2 mois suivant la naissance pendant 1h (environ) pour me parler à coeur ouvert de votre vécu, des émotions que vous ressentez auprès de votre bébé ou dans votre rôle de mère, qu'elles soient positives ou négatives. Evidemment tout est anonymisé, confidentiel, évidemment je suis impossible à choquer et ultra bienveillante, ce que je veux, moi, c'est que le vécu des mères soit entendu dans toute sa richesse et sa diversité, sans censure et sans tabou.
Pourquoi j'ai mis "libérer" entre guillemets ? Ben parce-que j'ai bien conscience que le post-partum c'est loin d'être des vacances (euphémisme) donc je fais tout pour que ce soit au plus simple pour vous : on peut faire l'entretien en plusieurs fois, je suis prête à me déplacer au bout du monde pour vous apportez de délicieuses lasagnes végétariennes faites maison en contrepartie du temps que vous acceptez gracieusement de me consacrer, on peut évidemment faire l'entretien avec votre bébé à côté etc. Le seul truc, en revanche, c'est qu'il faut qu'il n'y ait personne d'autre (donc pas de partenaire par exemple).
Est-ce que je vous ai dis que j'étais une vraie personne super sympa ? J'invoque lâchement
@Hatsue, chez qui j'ai déjà été, afin de vous rassurer quant au fait que je ne suis pas un vieux tueur en série undercover.
Maintenant, si vous êtes partantes sur le principe (ce dont je vous remercie infiniment) il y a plusieurs conditions à remplir :
- il faut que vous soyez primipare ;
- il faut que votre DPA soit début novembre au plus tard ;
- il faut que vous passiez ce test en ligne (
https://self-compassion.org/self-compassion-test/). Il est en anglais, il porte sur l'auto-compassion, un concept que j'adore et dont je vous parlerai volontiers si cela vous inspire de la curiosité. Je peux vous fournir la version en français si vous voulez, mais il faudra du coup la remplir à la main et me la renvoyer scannée pour que j'analyse vos résultats, ce qui est un peu plus compliqué.
- Euh... Ca ne s'arrête pas là. Je ne peux passer à la dernière phase de l'étude, c'est-à-dire l'entretien, que si votre résultat final est inférieur ou supérieur à la moyenne, c'est-à-dire si vous avez un résultat inférieur à 2.5 ou supérieur à 3.5. (Comment ça je me tire une balle dans le pied en opérant une sélection aussi drastique ?

). Je précise qu'on ne peut pas avoir "trop" de compassion envers soi. A l'inverse de l'estime de soi, qui, à l'excès, peut être problématique, plus on est compatissants envers soi-même, plus on se sent connectés aux autres et plus on arrive à "traverser" de façon sereine ses émotions ce qui, paradoxalement, facilite le travail sur soi. Un mauvais score n'a rien d'honteux non plus : l'autocompassion est quelque chose qui se travaille, qui peut changer, et on est donc plus ou moins compatissants envers soi-même au cours des différentes périodes de sa vie. Personnellement je fluctue entre moyenne haute et moyenne basse.
Si vous avez lu mon pavé, que vous vous êtes dit "woké", que vous avez fait le test, que vous avez un résultat en dehors de la moyenne, et que l'idée de me parler de votre vécu de la maternité de la façon la plus honnête possible ne vous fait pas peur, alors vous pouvez m'envoyer un message privé avec un screen de vos résultats de test, et toutes les questions de votre choix. Je m'efforcerai d'y répondre au mieux de mes possibilités, nous échangerons nos téléphones, et 1 à 2 mois après votre accouchement, je vous appelerai pour vous proposer un entretien
que vous serez évidemment libres de refuser si vous ne le sentez plus à ce moment là. Votre consentement est clé à toutes les étapes du processus. Vous me devez littéralement 0 explications, 0 justifications.
Je fais des super bonnes lasagnes, ou sinon d'excellents cookies pour les becs sucrés

(again,
@Hatsue peut en témoigner). Plus sérieusement, j'adore mon mémoire, j'ai vraiment envie de le porter le plus loin possible, de démontrer que le devenir mère est un sujet d'étude complexe et sous-exploité, et que la mère, en psychologie, ne peut se résumer à l'objet du bébé !
Je vous remercie de m'avoir lue jusqu'ici

et je vous souhaite plein de bonnes choses pour la suite, qu'on soit amenées à se recroiser ou non.
PS : j'habite à Paris mais je peux me déplacer, y compris via TGV, dans pas mal de coins. Sinon, des entretiens par téléphone ou par visio sont évidemment possibles, mais j'ai tendance à préferer, en premier lieu - si c'est possible - le présentiel.
Édit : orthographe et clarté