@Magda rien à voir mais félicitations !!!

@Weena88 Merci j'arrivais pas à mettre le doigt sur ce qui me gênait dans la discussion
De la même façon que je suis gênée de lire que les cheveux très long ça sexualise aussi les petites filles, d'autant plus sur un forum qui se veut féministe, en fait foutons leurs la paix aux petites filles sinon, cheveux courts comme longs
(Je dis ça sans animosité aucune et sans vouloir relancer le débat, ça a quand même alimenté ma réflexion, merci!)

@Magda Profite de pouvoir faire l'emaillotage tant qu'il ne fait pas trop chaud (on avait été dégoûté de devoir arrêter à cause de l'été, ça marche trop bien ce truc ) !

c'est le regard malsain des adultes qui sexualise les enfants, pas la taille de leur cheveux. Un taré trouvera toujours une raison (mauvaise) pour expliquer ses déviances. 

Ma fille a les cheveux longs à sa demande, la seule chose qu'on lui demande c'est de les coiffer afin d'éviter les noeuds, sinon on lui coupera. J'ai moi même les cheveux très longs (plus par flemme de trouver du temps pour claquer de la thune chez le coiffeur que par envie!). Elle a eu les oreilles percées à 5 ans, et puis je ne comprends toujours pas comment mais ça s'est infecté après la cicatrisation. De temps en temps elle redemande mais quand on lui rappelle les soins et tout elle dit non. Elle met des robes mais ça ne l'empêche pas de faire ce qu'elle veut. 

Mon fils à les cheveux très court, papa lui rase régulièrement. Faut dit que s'est plus simple pour lui soigner son crâne. Pour l'instant ça lui convient donc c'est tout bénéf.

 

J'y vais moi aussi de ma petite expérience

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@Bernie @Alavanille merci pour vos explications ! Du coup je confirme que je ne suis pas sur la même longueur d'ondes, mais c'est intéressant .
@Weena88 @Lalie je suis d'accord avec vous !

Après je suis biaisée car comme l'a dit @Zébule, je fais partie des gens qui ont un besoin très très fort d'exprimer leur identité de genre. Je n'ai pas l'impression de le faire pour séduire et pour rentrer dans un moule, mais juste pour me sentir bien. Depuis toute petite j'aime avoir les cheveux longs, me maquiller et porter des vêtements ultra genrés. Je ne sais pas pourquoi c'est si marqué chez moi mais ça fait complètement partie de mon identité. C'est quelque chose que j'associe beaucoup à mon bien-être et à ma liberté d'expression. Je sais qu'en étant moins "féminine" je me sentirais déguisée et que ça jouerait beaucoup sur mon moral, ma confiance en moi ... Le genre est important pour moi et j'aime que ça me définisse en partie. Je le revendique à fond.
Du coup, je crois que je n'ai aucune envie de vivre dans une société non-genrée ou qui abolit tous les marqueurs de genre. J'aimerais juste que tout le monde puisse avoir la même liberté d'expression et de choix (embrasser pleinement les codes, les bousculer, changer de genre etc) plutôt que les gommer. Malheureusement le chemin est encore long ...

Merci aussi aux belettes qui m'ont rassurée sur mes questionnements (la peur de modeler la mini à mon image et les parents "genrés") .

Si par éducation non genrée on veut dire une éducation qui ne veut pas renforcer les stéréotypes de genre alors ok, je pense que j'essaie d'avoir une éducation non genrée.. si il s'agit d'habiller les enfants en mixte pour ne pas enfermer dans un genre, alors j'ai clairement une éducation genrée puisque ma fille porte beaucoup de robes, a des cheveux longs, et mes garçons non.

Après j'ai bien conscience que ce sont des pratiques qui insistent sur l'apparence et l'appartenance à un genre . Le plus important pour moi n'est pas qu'ils puissent s'identifier à un genre ou l'autre en leur offrant une neutralité qui leur offre cette liberté (ce que je respecte dans les autres démarches parentales) mais qu'ils se respectent les uns les autres, quel que son leur genre, ou leur non identification à un genre, sans mépris, sans irrespect. Et si ils se posaient des questions sur leur genre et voulaient adapter leur style vestimentaire, leur look ou leur corps en fonction de cela, bien entendu que je les soutiendrais.

A l'heure actuelle, ce qui m'importe est surtout que les petites filles se sentent aussi capables, aussi valables que les petits garçons, et que les petits garçons ne se sentent pas déjà dominants (or c'est déjà le cas dans les petites classes, même si ce n'est pas conscient ou pas fait exprès. Le ballon dans la cour, le fait de clamer que les filles courent moins vite où sont moins fortes/musclées - ce qui est complètement faux jusqu'à la puberté ( et pas mal après), considérer qu'un garçon bougeon est normal alors qu'une fille non, attribuer des couleurs ou des jeux plus à un genre qu'à l'autre, considérer que les filles sont plus dans l'émotion ou les garçons plus dans le rationnel etc...).

Je me sens beaucoup moins touchée par la question du genre que par la question du sexisme, en ayant bien conscience que les deux sont imbriqués, mais je pense que vous aurez saisi l'idee !

@Yennefer Je comprends tout à fait, je suis moi aussi très dans le "je fais ce que je veux" sauf que finalement ça joue sur des codes de genres différents... j'ai les cheveux très courts (que je coupe moi même depuis que j'ai découvert que je faisais ça au moins aussi bien que le coiffeur), je me maquille 2 fois/ans, je marche à plat (à part des bottines à talons en hiver) mais j'ai tout le temps des bijoux, parfois beaucoup genre accumulation de bracelets (assortis à mes fringues, c'et mon petit plaisir perso), je me vernis les ongles des mains très régulièrement...
Franchement j'adore pouvoir prendre ce qui me convient et bazarder le reste, je le faisais ado (merci mes parents qui m'on élevée comme leur enfant plus que comme leur fille!), je suis revenue à en moment dans une posture plus conforme aux stéréotypes de genre et puis zut...
J'aimerais que mes enfants trouvent cette liberté là, mais je ne suis pas sûre de faire tout comme il faut!

@Magda Félicitations !!   J'espère que tout s'est bien passé et je vous souhaite du doux et du joyeux pour cette nouvelle étape de vie !

Par rapport aux stéréotypes de genre, avec les enfants, il y a eu des périodes très différentes et parfois pa simple. 
La maternelle a été une période assez compliquée avec ma fille. Elle subissait beaucoup de pression de la part de certaines filles qui la rejetait si elle ne portait pas de robes (avec le recul, j’ai minimisé cette pression qui était un véritable harcèlement scolaire et a très probablement dû contribuer à ce qu’elle retourne dans des schémas de harcèlement par la suite). Ça s’est détendu en primaire où elle a pu davantage porter les vêtements de son choix. 
En grande section, mon fils s’était choisi des van’s Snoopy roses qu’il n’a presque pas porté à l’école à cause de moqueries la part de filles.
Aujourd’hui, à 15 et 12 ans, ils piochent assez volontiers dans leurs armoires respectives. Mon fils m’a piqué tout l’hiver mes chaussettes à paillettes ou léopard. Il a récupéré les pantalons Jennifer de sa sœur, qui ont une coupe « masculine » et n’en a rien à faire que ce soit écrit Jennifer sur l’étiquette visible à l’arrière. Il se laisse pousser les cheveux mais c’est un truc assez classique chez les ados garçons je crois ( même si je ne le constate pas trop où je bosse à vrai dire). Il a 2/3 bracelets, fabriqués par des copines, en permanence autour du poignet. Sa sœur lui pique ses sweats et ses t-shirts. 

Moi, j’ai un style assez peu genré par goût (de matières naturelles, de tissus au tombé une peu lourd, de couleurs sombres la plupart du temps), par confort et praticité et par interdit et opposition à la fois vis à vis de la mère. En effet, elle est dans le rejet du trop féminin qu’elle juge vulgaire mais dans une revendication d’un bon goût « chic » ( lire « coincé ») dont elle détiendrait le monopole. Ça passe aussi par un contrôle du corps, de l’alimentation, une grossophobie intériorisée. J’aurai pu tomber justement dans l’hyperféminité par opposition avec talons et décolleté mais après avoir cherché à rentrer dans certaines normes féminines pour plaire sans déplaire à ma mère, je me suis dégagée de tout ce que le vêtement peut avoir de contraignant en mon sens. Je ne me maquille que rarement (elle ne sort jamais non maquillée même si ça ne se voit pas) comme @Krinekrine, je me coupe les cheveux courts et seule (j’ai toujours vue ma mère passer des heures à se faire des brushings et je m’ennuyais petite à l’attendre chez le coiffeur), je suis allergique aux limes à ongles, rien que leur bruit me crispe (vous en devinerez la raison). J’ai passé une étape dans mon émancipation en me faisant tatouer récemment et ajoutant quelques trous dans mes oreilles. 
En écrivant, je me dis que c’est sacrément compliqué le rapport au corps, à l’image, au genre, au vêtement. Entre la société, les valeurs familiales et l’éducation, les remarques des mères et des pères, les conjoints ( mon ex qui avait banni certains vêtements de ma garde robe qui faisaient lesbienne selon lui) et notre identité, c’est pas forcément simple d’arriver à être détendu sur la question. Avec soi-même pour commencer et avec nos enfants ensuite. 
Ça ferait beaucoup de trucs à aborder avec ma psy mais j’ai assez de choses à traiter avant  :icon_rolleyes:

@Weena88 Je réagis juste vite fait sur la remarque des garçons/hommes avec des boucles d'oreille, mais à titre perso, je ne connais absolument personne qui en porte (tout du moins personne dont j'arrive à me souvenir). Cela dit, je suis ravie que d'autres fassent d'autres constats ! Mais c'est pour ça que je ne vois pas dans quel monde parallèle mes fils se poseront la question, j'avoue   À l'adolescence, c'est peut-être bien différent, je connais très peu d'ados pour le moment ^^

J’ai lu vos échanges sur une société non-genrée et ca m’a inspiré un pavé .

D’après ce que j’en ai compris, le genre est un construit social, c’est le fait d’associer des représentations à un genre. Une société non-genrée n’est donc pas une société où il serait interdit aux filles de porter du rose, mais une société où le rose ne serait pas directement associé aux filles. Donc pas d’interdiction de vernis, maquillage, ou tout ce qui peut mettre des paillettes dans votre vie, et où tout le monde serait habillé en gris, avec des cheveux coupés au carré, et avec du vernis uniquement sur la main gauche pour être tous pareils.

Dans une société non-genrée, mes collègues ne diraient pas à la pause de midi qu’elles trouvent les poils super moches et dégoûtants, avec moi me sentant honteuse de mon épilation que je fais tous les 36 du mois, poussée par la pression sociale et la culpabilité d’y céder. Dans une société non-genrée, mon petit garçon de 4 ans n’aurait pas voulu couper ses magnifiques cheveux (c’est objectif tout le monde le dit ! ) parce qu’on le traite de fille à l’école.

Le problème, ce n’est donc pas que des petites filles aiment le rose, ou qu’elles souhaitent avoir les cheveux longs, ou qu’elles adorent les paillettes, mais que si la grande majorité des petites filles réclament tout ça c’est qu’elles ont déjà des représentations de ce que doit être une fille.

C’est d’ailleurs très facile à observer, prenez un magazine type Popi et demandez à un 3 ans, il sera déjà très capable de dire que tel personnage est une fille et un autre garçon juste en fonction des cheveux et des vêtements ; Même dans petit ours brun la maman ours n’est pas habillée comme le papa ours.

Et non seulement ces représentations de genre peuvent pourrir la vie de certains, et on n’a pas tous la volonté de Brienne de Tarth de dépasser les clichés, mais en plus elles sont extrêmement compliquées à s’en débarrasser.

Un exemple : j’ai malgré moi une représentation assez commune, comme quoi les mecs plus grands que moi sont plus sexy que les mecs plus petits que moi. Et je le sais bien que c’est très con, mais j’ai grandi dans cette idée, influencée par toutes sortes d'images, vidéos et lectures, et je ne suis jamais arrivée à me débarrasser de cette représentation. Du coup j’espère juste que mes fils eux n’auront pas d’hésitation à sortir avec des filles plus grandes qu’eux. Je ne vais bien sûr pas leur interdire de sortir avec des filles plus petites qu’eux, mais je pense essayer de les éduquer sur le sujet et leur montrer des exemples de couples avec des garçons plus petits.

Bref pour résumer, pour moi l’important ce n’est pas d’interdire mais d’interroger nos enfants sur leurs représentations, et leur donner d’autres exemples de ce qui est possible.

PS : je ne détiens pas la vérité absolue et ceci n'est que le fruit de ma réflexion en cours, amenée à évoluer.

@Weena88 
Non, dans mon pays ce n'est absolument pas répandu. Je suis enseignante en primaire et je n'ai jamais croisé de garçon avec une boucle d'oreille   

@Edialeda @Thirteen
Comme quoi, notre vision est biaisée par les lieux et les milieux que l'on fréquente.

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En direct de la phase nouveau né

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J'espère que ça va pour vous @Magda @Verdandi

@Pimprenelle

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@Pimprenelle Pour moi c'est passé aujourd'hui ! J'ai fait douches bien chaudes en massant les zones très dures. Quand bébé tète je masse aussi les zones dures. La SF m'a aussi conseillé le verre d'eau mais pas eu besoin. Soutien gorge en permanence. Bon ici il tète vraiment beaucoup et bien donc ça a bien aidé (et j'ai bien aidé à la prise en bouche les 1ers jours). Bon courage !
(Moi j'avais l'expérience horrible du tire allaitement où c'était compliqué tous les jours ....)
Ici les tétées dont devenues hyper efficaces (il a pris +100g hier ) donc je me dis que finalement ce concept "pas de vaisselle, pas d'oublis" est pas mal ! J'aime bien aussi le principe de solution unique à tous les problèmes
Par contre je continue de me dire que c'est longuet par rapport à un bib mais ça évolue peut-être vite !

C'était très intéressant ces débats boucles d'oreille, je suis assez proche de la vision de @Yennefer je ne vois pas spécialement ça comme une sexualisation, mais ça peut effectivement être une affirmation de genre (même si bien sûr, ce n'est pas forcément le cas, les garçons peuvent se percer les oreilles sans que cela soit considéré comme féminin, mais à mon sens, c'est un moyen parmi d'autre d'affirmer son genre féminin notamment avec certaines boucles d'oreille). C'est l'expérience que j'ai de mon propre perçage d'oreille à 6 ans, j'avais une coupe courte et une fois on m'a prise pour un garçon et je n'avais pas du tout apprécié l'expérience et c'est ça qui m'avait poussé à demander à mes parents le perçage d'oreille. 
Pour ma fille (et tout enfant à venir), je ne me vois pas le faire sans son consentement et sans qu'iel soit assez mature pour prendre la décision, d'autant plus les raisons pour lesquelles je l'ai moi-même fait, qui suis-je pour dire comment iels veulent s'affirmer?